entorse après chute de ski

Entorse du genou au ski : que faire à votre retour ?

L’entorse de genou est un acci­dent très fré­quent lors de la pra­tique du ski ou du snowboard.

En géné­ral, le méde­cin de mon­tagne a déjà fait un pre­mier diag­nos­tic et don­né les pre­miers soins. Son exa­men cli­nique ‘à chaud’ per­met sou­vent d’es­ti­mer l’im­por­tance des lésions. Une radio a été faite pour éli­mi­ner une frac­ture ou pour recher­cher un arra­che­ment osseux. Le genou est immo­bi­li­sé, le trai­te­ment antal­gique et anti inflam­ma­toire débu­té. Si l’ap­pui est impos­sible, un trai­te­ment anti­coa­gu­lant a été pres­crit en pré­ven­tion de la phlébite.

A votre retour, un bilan s’im­pose pour confir­mer le diag­nos­tic et envi­sa­ger la suite de la prise en charge.

    • Un nou­vel exa­men cli­nique à 10/15 jours per­met sou­vent de tes­ter le genou et de recherche une laxi­té (témoi­gnant la rup­ture d’un ligament).

    • On peut pres­crire si besoin une IRM pour affi­ner le diag­nos­tic, recher­cher une atteinte ménis­cale fré­quem­ment asso­ciée aux lésion ligamentaires.

    • On peut à ce stade avoir déjà une idée assez pré­cise des lésions et envi­sa­ger alors les suites :

      pour­suite du trai­te­ment symp­to­ma­tique (gla­çage séquen­tiel du genou, pour­suite si besoin du trai­te­ment antal­gique et anti inflammatoire).

      On uti­lise sou­vent une attelle arti­cu­lée per­met­tant la marche, et le plus sou­vent on peut quit­ter les béquilles et stop­per le trai­te­ment anticoagulant.

      La réédu­ca­tion est alors débu­tée. Le pro­to­cole est déter­mi­né selon le bilan lésion­nel effec­tué, la dou­leur, l’ac­ti­vi­té du patient.

Il faut ensuite être de nou­veau rééva­lué après un bon cycle de réédu­ca­tion pour juger du résul­tat. On peut alors s’ai­der de dif­fé­rents test pour juger de la récu­pé­ra­tion mus­cu­laire, de la laxi­té liga­men­taire. Un cer­tain nombre d’en­torses sont dites ‘bénignes’ et la reprise des acti­vi­tés per­son­nelles et spor­tives se fera pro­gres­si­ve­ment. Dans d’autres cas, les lésions sont plus graves (rup­ture du liga­ment croi­sé anté­rieur, asso­cia­tion à d’autres lésions liga­men­taires ou des ménisques) et il fau­dra envi­sa­ger une opération.

L’IRCOMS est une struc­ture qui per­met l’en­semble de la prise en charge, du diag­nos­tic, du sui­vi, et de la chi­rur­gie liga­men­taire ou ménis­cale du genou. Vous serez selon les cas diri­gés vers le méde­cin réédu­ca­teur ou vers le chi­rur­gien orthopédiste.