Le bâtiment de l'Institut Rennais de Chirurgie Orthopédique et de Médecine du Sport, à Cesson-Sévigné.

Du nou­veau pour les consul­ta­tions de chi­rur­gie ortho­pé­dique à Rennes

Pierre Laudrin, chi­rur­gien au sein de l’Institut Rennais de Chirurgie Orthopédique et de Médecine du Sport, nous parle des pro­chains locaux de l’Ircoms. Un pro­jet qui met le patient au cœur des atten­tions, aus­si bien pour le diag­nos­tic et le trai­te­ment que pour son bien-être.

Pourquoi créer un centre dédié à la chi­rur­gie ortho­pé­dique à Rennes ?

Dr P Laudrin, chirurgien orthopédiste Rennes, genou et hanche

Le Docteur Pierre Laudrin, chi­rur­gien ortho­pé­diste spé­cia­liste du genou et de la hanche à Rennes.

Le centre de consul­ta­tion et réédu­ca­tion actuel de l’Ircoms, situé au sein de l’Hôpital Privé de Cesson-Sévigné, nous offre de très bonnes condi­tions de tra­vail, avec tout ce qui est néces­saire pour éta­blir un diag­nos­tic dans nos spé­cia­li­tés. Avec ce pro­jet por­té par l’Institut Rennais de Chirurgie Orthopédique et de Médecine du Sport, nous sou­hai­tons appor­ter aux patient un envi­ron­ne­ment encore plus agréable, et encore plus de sim­pli­ci­té dans la prise de ren­dez-vous, la consul­ta­tion et le trai­te­ment. Nous avons éga­le­ment une vision glo­bale de la méde­cine de l’appareil locomoteur.

Nous sou­hai­tons pro­po­ser aux habi­tants de l’Ille-et-Vilaine et de la Mayenne une struc­ture dans laquelle ils trou­ve­ront sur place leur chi­rur­gien ortho­pé­diste, leur méde­cin réédu­ca­teur, mais aus­si des radio­logues, ostéo­pathes, kiné­si­thé­ra­peutes, et même une salle de sport, sans se dépla­cer plu­sieurs fois et sans mul­ti­plier les rendez-vous.

Vous sor­tez vrai­ment du cadre clas­sique d’un hôpital ?

Tout à fait. Nous sommes tous des chi­rur­giens spé­cia­li­sés et ayant reçu une for­ma­tion poin­tue dans notre domaine. Nous nous entou­rons des meilleurs spé­cia­listes de l’orthopédie et de la méde­cine du sport de Rennes. Ensemble, nous bâti­rons un lieu qui pro­pose à la fois une méde­cine sérieuse, en pointe et recon­nue dans la Bretagne et au-delà, tout en échap­pant à ce que l’hôpital peut avoir de stres­sant en termes d’accessibilité, de cadre et d’attente.

Oui, mais là on reste dans un domaine pure­ment médi­cal. Je crois que votre pro­jet va encore plus loin ?

C’est exact. Nous créons éga­le­ment un centre de réédu­ca­tion d’orthopédie, avec notam­ment une grande pis­cine. Elle sera uti­li­sée pour la réédu­ca­tion, et pour­quoi pas pour le loi­sir en dehors des périodes de réédu­ca­tion. Nous tra­vaillons actuel­le­ment à un accord avec une salle de sport très bien implan­tée à Rennes. Des méde­cins spé­cia­listes sont éga­le­ment ame­nés à nous rejoindre, ain­si que des socié­tés qui gra­vitent toutes autour du domaine de la san­té, de l’orthopédie, de la réédu­ca­tion et du bien-être.

Et un res­tau­rant, des expo­si­tions ? C’est plus surprenant !

Et il y aura en effet un res­tau­rant. Là aus­si, nous sommes exi­geants, et le res­tau­rant choi­si res­pec­te­ra les points qui nous sont chers pour le bien-être et la san­té : le bio, une cui­sine de qua­li­té, tout en res­tant abor­dable. Nous pré­voyons même de pou­voir orga­ni­ser de petites expo­si­tions d’art. Ce concept existe déjà dans un cabi­net médi­cal, et les retours sont excel­lents. Nous vou­lons vrai­ment que le patient soit accueilli dans les meilleures condi­tions, dans un cadre qui soit ras­su­rant, en échap­pant à l’ambiance par­fois anxio­gène que l’on peut retrou­ver dans cer­tains ser­vices des cliniques.

Qu’attendent les per­sonnes souf­frant du pied, du genou, de la hanche, de l’épaule, coude ou main qui ne soit pas déjà proposé ?

Nous vou­lons élar­gir l’offre en matière de réédu­ca­tion fonc­tion­nelle, de réadap­ta­tion au sport, de réath­lé­ti­sa­tion. Prenons un exemple. Avec la salle de sport, nous inter­vien­dront éga­le­ment dans ce que l’on appelle le sport san­té. Il est désor­mais pos­sible de pra­ti­quer le sport dans une salle dédiée, avec une ordon­nance. Cette pra­tique a démon­tré ses effets béné­fiques dans nombre de patho­lo­gies chro­niques telles que le dia­bète. Elles sont aus­si une aide au mieux-être pour les per­sonnes atteintes d’un cancer.

Vous avez cer­tai­ne­ment son­gé à la faci­li­té d’accès, et au par­king, aux­quels les patients qui ont un ren­dez-vous en consul­ta­tion sont très attentifs ?

Le par­king est un pro­blème qui touche cer­tains éta­blis­se­ments, cli­niques et hôpi­taux à Rennes. Nous avons pré­vu une sur­face de par­king très impor­tante, per­met­tant de s’assurer que per­sonne ne sera condam­né à errer lon­gue­ment à la recherche d’une place, puis à mar­cher sur une dis­tance impor­tante. N’oubliez pas que le bâti­ment sera dédié uni­que­ment à la chi­rur­gie ortho­pé­dique et à la réédu­ca­tion. De plus, nous serons à proxi­mi­té immé­diate du métro (sta­tion Cesson-Viasilva de la ligne B), et bien sûr juste à côté de l’Hôpital Privée Cesson. L’emplacement de notre centre de chi­rur­gie ortho­pé­dique et de méde­cine du sport à Rennes est idéal, car nos patients peuvent venir faci­le­ment de toute l’Ille-et-Vilaine, de Mayenne, et même des Côtes d’Armor.

Qu’est-ce qui va chan­ger pour les inter­ven­tions chi­rur­gi­cales ? Les patients béné­fi­cie­ront-ils tou­jours de la qua­li­té de ser­vice d’une cli­nique répu­tée et de ses installations ?

Les inter­ven­tions chi­rur­gi­cales seront pra­ti­quées comme aujourd’hui dans les blocs opé­ra­toires de l’Hôpital Privé de Cesson-Sévigné. Toutefois, les petits gestes médi­caux ne néces­si­tant pas un bloc opé­ra­toire ou une anes­thé­sie géné­rale pour­ront être réa­li­sés sur place. Je pense par exemple aux infil­tra­tions sous écho­gra­phie. Ces actes seront pra­ti­qués dans des salles tech­niques, plus légères que les gros blocs opé­ra­toires, tout en pré­sen­tant les mêmes garan­ties quant aux normes d’hygiène et d’équipements. Il est clair que nous n’aurons sur place ni bloc opé­ra­toire, ni chambres. Ce sera un lieu de consul­ta­tion ortho­pé­dique, de radio­lo­gie, de tests divers aidant au diag­nos­tic, et de rééducation.

Pouvez-vous nous par­ler du planning ?

Les tra­vaux ont déjà com­men­cé, pour une ouver­ture pré­vue en 2023. Nous par­tons d’un bâti­ment exis­tant, mais qui sera tota­le­ment refait, pour cor­res­pondre exac­te­ment à notre vision de l’accueil et de la prise en charge des patients. Bien sûr, l’Ircoms conti­nue à offrir à ses patients une infra­struc­ture moderne, com­plète, et tous les moyens de diag­nos­tic et trai­te­ment au sein de l’Hôpital Privé Sévigné.